LĂ oĂč tu rĂ©sistes, cela persiste. Si tu veux sortir d’une situation, tu dois accepter oĂč tu en es, lĂ , maintenant.
RĂ©sister, garder le focus sur ce qui est, en l’instant, si cela ne te convient pas, ne fait que semer davantage de graines de ce qui ne te convient pas, pour demain.
La vie répond toujours à ce que tu es en esprit. Tu vas manifester encore plus de situations difficiles.
Tes Ă©motions sont de l’Ă©nergie en mouvement.
Laisse-toi traverser par ta douleur, par ton inconfort, laisse les Ă©nergies circuler. Accepte qu’il en soit ainsi pour le moment.
Accepte ta situation, accepte d’ĂȘtre triste, en colĂšre, rĂ©voltĂ©, déçu, etc.
Ne rĂ©siste pas Ă ces Ă©motions. RĂ©sister, refuser, c’est rĂ©sister Ă la vie qui te traverse. La vie n’oppose pas de rĂ©sistances et s’expand constamment.
Accepter réenclenche à nouveau la circulation, le flux de la vie.
L’acceptation libĂšre ton ĂȘtre đ«
Accepter ne veut pas dire valider le mal, le mauvais ou l’inconfort d’une situation.
Accepter ne veut pas dire donner raison Ă l’autre si ses actes sont inappropriĂ©s. Accepter, c’est reconnaĂźtre que nous en sommes lĂ pour le moment, sans coller d’Ă©tiquettes, de jugements, de rancĆur sur la situation.
Je cesse d’alimenter le drame pour moi-mĂȘme et pour les autres, dans mon propre intĂ©rĂȘt.
Je traverse cette situation, ces Ă©motions difficiles me traversent, et c’est OK pour le moment. Je ne rĂ©siste plus Ă l’intĂ©rieur de moi.
Accepter ne veut pas dire ne rien faire.
Si je peux ou dois poser une action en accord avec moi-mĂȘme, je la pose.
Qu’il s’agisse de m’Ă©loigner, de m’isoler pour me retrouver, de rompre un contrat, un engagement, de mettre fin Ă une relation familiale, amicale, sentimentale, professionnelle, dĂ©mĂ©nager, etc. Je pose toutes les actions qu’il m’est possible de poser, en ma faveur.
Je cesse simplement de nourrir le drame en moi.
Je ne me fais pas de mal Ă l’intĂ©rieur. Je ne me culpabilise pas, ne me juge pas. Je me traite avec amour et compassion, toujours đ
Je me rappelle que je fais toujours du mieux que je peux, lĂ oĂč j’en suis, sur l’instant.
Je ne peux pas, ne pouvais pas, attendre de moi d’ĂȘtre, d’agir, de me comporter autrement, au niveau de conscience oĂč j’en suis, au niveau de connaissance de la vie que j’ai en l’instant, en raison de mon cheminement, de mes expĂ©riences et de ma propre mĂ©canique mentale.
Je suis tel que je suis, et je m’accepte tel que je suis, avec beaucoup de bienveillance.
Il en va de mĂȘme pour les autres, qui ne sont que le reflet de mes propres croyances et assomptions sur moi-mĂȘme, les gens, les situations, la vie, le monde… La vie rĂ©pond toujours Ă ce que je valide comme vrai, en esprit.
Accepter une situation modifie notre Ă©tat d’ĂȘtre, notre Ă©tat psychologique et notre perception.
Tout un processus de guĂ©rison intĂ©rieur s’enclenche. Chacun son rythme. Ce processus nous amĂšne vers une nouvelle version de nous-mĂȘme, une nouvelle comprĂ©hension de nous-mĂȘme. Vers de nouveaux accords intĂ©rieurs, bĂ©nĂ©fiques pour notre bien-ĂȘtre.
Accepter son Ă©tat d’ĂȘtre, c’est se libĂ©rer petit Ă petit du drame qui se joue uniquement dans notre monde intĂ©rieur.
Se libĂ©rer de nos bagages, de nos fardeaux et des Ă©motions lourdes qui nous encombrent. Se libĂ©rer de notre prison, de notre labyrinthe mental. Ce changement d’Ă©tat nous amĂšne inĂ©vitablement vers une amĂ©lioration de notre santĂ© psychologique et de notre vie đ
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Les Petites FĂ©es d’Abundantia đ
